lundi 27 août 2012

Booster le référencement de son application dans les différents stores

Vous avez lancé votre toute nouvelle application et vous vous demandez comment faire pour en améliorer les performances? Aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur comment booster sa présence, donc son référencement dans les différents stores disponibles à l'heure actuelle. 

La première chose à savoir est qu'il existe plusieurs stores disponibles en fonction du terminal sur lequel sera présente l'application: 
- Apple Store (Apple)
- Google Play (Google
- Blackberry App World (Blackberry)
- Ovistore (Nokia)
- Palm App Catalog (HP)
- Windows Market Place (Windows)

Par conséquent, en fonction de stores sur lesquels vous distribuez votre application, les algorithmes seront légèrement différents.

Voyons comment fonctionnent les deux géants actuels quant au classement des applications sur leur store.

App Store:
- Nombre de téléchargements journaliers et sur une courte période: le but est de voir si l'engouement pour votre application ne s'étiole pas avec le temps. Souvenez-vous d'ailleurs qu'un mois après l'installation de l'application, 15% des utilisateurs continuent à les utiliser, et seulement 6% continuent après 6 mois. Nous reviendrons à la fin de cet article sur les techniques à adopter pour générer de bonnes performances.

- Régularité d'utilisation: combien de fois par jour les internautes utilisent votre application, combien de temps ils l'utilisent, ... Bref, est-ce que votre application est interactive?

- Nombre de mises à jour: les mises à jour apportent des bons points pour l'algorithme de l'App Store, mais trop de mises à jour dans un laps de temps court peuvent entraîner un raz-le-bol des utilisateurs qui préféreront la désinstaller.  

De plus, pensez à optimiser votre présence sur les différentes sortes de classement:
- par catégorie
- général pour les applications gratuites/payantes
- applications rentables

Google Play Store:
- Nombre de personnes ayant noté l'application (volumes de note)
- Note: valeur des notes reçues
- Taux de téléchargement de l'application
- Evolution du taux de téléchargement: il doit être régulier et en hausse sur une période donnée
- Taux de désinstallation
- Statistiques sur l'usage 

En conclusion, il y a peu de différences entre les deux. Ce qui ressort de ces différents points est la qualité des applications qui doit être de mise afin de séduire les stores et de gagner plus d'impressions. 

En plus de ces conseils, si vous souhaitez booster encore plus votre application, il sera nécessaire de suivre les requis suivants:
- Optimiser le titre et la description de votre application en utilisant des mots-clés pertinents
- Utiliser un logo, des captures d'écran et des vidéos de démonstration de qualité
- Solliciter les notes et les commentaires

Et rendez vos utilisateurs addicts!

jeudi 23 août 2012

Segmenter le remarketing d'AdWords par source de trafic

Cela fait déjà plusieurs années que le remarketing sur Google AdWords existe. Pour rappel, le remarketing consiste à cibler des internautes qui sont déjà venus sur votre site en leur proposant des annonces sur le réseau Display de Google pour qu'ils reviennent chez vous et accomplissent l'action souhaitée. 

Une des caractéristiques les plus utiles consiste à associer différents ciblages du remarketing dans le but d'obtenir de meilleurs résultats. Pour récapituler, le remarketing peut être utilisé avec d'autres types de ciblage pour améliorer les performances globales. Par exemple, vous pouvez montrer des annonces à un internaute A qui lit un article sur des chaussures à la mode. Un autre internaute B lit également ce même article mais est déjà venu sur votre site de vente de chaussures. Cet individu B sera donc plus susceptible de cliquer sur votre annonce.

Utiliser le remarketing de manière subtile permet d'obtenir de très bons résultats. Google a d'ailleurs récemment effectué des changements qui vous aideront à atteindre vos objectifs en affinant votre stratégie.

Evolution du remarketing

Pour mettre en place le remarketing, on devait jusqu'à présent ajouter des tags sur les pages du site. Bref, il y avait autant de tags différents que de listes de remarketing. Par exemple, sur votre site de chaussures, vous vendez des Adidas et des Nike. Vous souhaitez cibler les internautes qui ont vu ces marques. Pour cela, il fallait mettre un tag spécial sur toutes les pages présentant des chaussures Adidas et un autre pour les chaussures Nike. 

A présent, on a le choix de ne générer qu'un seul et unique tag que l'on ajoutera sur toutes les pages du site. Ensuite, dans son interface AdWords, on spécifie les caractéristiques des URL que l'on souhaite cibler. Reprenons notre exemple du site de vente de chaussures. Vous avez installé ce tag sur toutes les pages. Cependant, vous souhaitez toujours distinguer les internautes ayant vu les pages Adidas et ceux qui ont vu celles de Nike afin de les recibler plus tard de façon pertinente. Pour cela, dans AdWords, vous indiquerez pour la section Adidas, que les URL en question doivent contenir "Adidas" et "Nike" pour celles de la marque concurrente. Avec cette évolution du retargeting, vous ne placez plus qu'un seul tag et créez autant de listes que vous le souhaitez. 

Pourquoi segmenter par source de trafic?

En effet, quel est l'intérêt de segmenter en fonction des caractéristiques des visiteurs? Tout simplement, car tout le monde est différent. Il ne sera pas possible d'analyser le trafic du site en regroupant tous les internautes ensemble !

Toutes les sources de trafic sont différentes. Les individus présents dans votre base de données d'emails sont différents de ceux qui recherchent sur Google en utilisant des termes génériques. Il en est de même pour les internautes en provenance d'un site partenaire par rapport aux internautes répertoriés en trafic direct.

Les internautes sont donc différents et ont des buts distincts. C'est pour cela que leur comportement sur le site ainsi que leurs motivations seront différents. Ainsi, en leur montrant des annonces remarketing appropriées qui reflètent leurs caractéristiques individuelles, vous obtiendrez de meilleurs taux de conversion.

Maintenant que je sais, comment faire?

La récente mise à jour de Google nous permet de le faire. Si vous utilisez des outils de web analyse, vous devez déjà très certainement utiliser les query strings sur vos landing pages pour tracker vos visiteurs.

La démonstration qui suit va se faire avec Google Analytics. Bien entendu, quelque soit votre outil, le principe reste le même, seules les tracking strings seront différentes. Nous partons du principe que chacune de vos sources de trafic a bien été taguée: utm_medium=email pour vos newsletters, gclid= pour AdWords.



Dans votre interface Google AdWords, créez une nouvelle liste de remarketing (dans Bibliothèque partagée puis Audience). Sélectionnez "contains" puis ajouter dans le champ gclid=
Recommencez l'opération et au lieu de mettre gclid=, mettez-y le tracking de vos emailings: utm_medium=email.

Dans chacun de ces cas, vous allez créer une liste seulement pour les internautes en provenance d'une certaine source de trafic. Ici emailing ou AdWords.

Que faire à présent?

Créez un groupe d'annonces pour chaque source de trafic et paramétrez chacun de ces groupes d'annonces pour qu'ils ciblent la liste de remarketing appropriée. Vous pouvez faire deux nouvelles choses:

- créer de nouvelles annonces personnalisées pour chaque type de visiteur
- mettre en place des enchères pour chaque type de visiteur

Si le remarketing fonctionne mieux sur le groupe A, mettez en place des enchères plus élevées pour ce groupe et soyez plus agressif en montrant plus d'annonces.

Finalement, n'oubliez jamais de limiter le nombre d'affichage maximal au niveau de la campagne. Votre but est bien de faire revenir vos visiteurs, et non pas de les faire fuir avec trop d'annonces !

Adaptation en français de l'article paru sur Search Engine Watch le 21 août 2012







mardi 21 août 2012

Web Applications, Applications Natives ou Applications Hybrides: que choisir?

Avec 94 minutes passées par jour par internaute sur une application, contre 72 sur un site mobile, ce support devient de plus en plus intéressant pour les annonceurs. Toutefois, plusieurs types d'applications existent, chacune avec leurs spécificités, qui peuvent avoir des conséquences non négligeables en termes de budget et d'expérience utilisateur. 

La question du jour est de comprendre les différences entre une application native, une application web et la valeur ajoutée que peut apporter une application hybride. 

Les applications natives
Les applications natives sont basées sur un langage spécifique à leur plateforme, d'où le terme de "native". Elles se retrouvent sur les différents stores: Google Play (ancien Android Market), Appstore (Apple), ... En fonction de la plateforme, la programmation sera différente. Sur iOS, elle se fait en Objective-C, alors que sous Android, la programmation se fait en Java. La spécificité de ces langages est qu'ils font tous appel aux couches basses du smartphone, c'est-à-dire, leurs fonctions matérielles. 

Malgré un processus de validation contraignant, ces applications sont très facilement distribuées sur les différents stores, à la différence des applications web qui n'ont pas de canaux de distribution à part entière.

Le dernier point fort des applications natives concerne la monétisation. En effet, il est beaucoup plus simple de vendre des applications natives car d'une part, les développeurs n'ont pas à bâtir de système de facturation. D'autre part, l'expérience utilisateur est meilleure car les utilisateurs n'ont pas besoin de saisir  à nouveau leurs informations de facturation. 

Les applications web
Le nouveau standard du HTML5 permet aux navigateurs qui sont embarqués dans les smartphones d'interpréter des instructions riches et complexes tout en offrant une expérience utilisateur proche de celle d'une application native. Ces applications web répondent clairement à la fragmentation du marché puisqu'elles peuvent être utilisées quelque soit le terminal mobile. Par contre, un navigateur est nécessaire pour les utiliser. 

Les applications web ne peuvent accéder aux fonctionnalités du terminal, comme par exemple l'appareil photo, pour de simples raisons de sécurité. Ces restrictions rendent difficiles, voire même impossibles le développement de fonctionnalités.

En plus d'une facilité de développement, d'une réutilisation et d'une extensibilité du HTML5, les applications web augmentent la portée du marché, car tous les terminaux dotés d'un navigateur embarqué pourront accéder à cette application. 

Les applications hybrides
Ce type d'application permet de conjuguer les avantages des applications natives et du HTML5. Effectivement, leur base fonctionne de la même manière que celles des applications natives car elle permet d'appeler les couches basses du smartphone (les fameuses fonctions matérielles). 

En plus de cela, les applications hybrides embarquent/encapsulent des webviews à base de html, CSS et JS. Ces webviews pourront être mises à jour par le biais de flux sans pour autant passer par une lise à jour de code natif. Ceci permet donc d'éviter le passage en store. 

En bref, les applications hybrides permettent une présence optimale sur chaque terminal, ainsi qu'une maintenance simplifiée.

Si vous hésitez toujours sur quel type d'application choisir, vous pouvez utiliser cet arbre décisionnel, qui grâce à une succession de questions, vous amènera à la réponse la plus adaptée à vos besoins.  


lundi 20 août 2012

Application mobile ou site mobile: que choisir?

Il ne se passe pas un jour sans que nous n'entendions parler du développement du marché du mobile, qui malgré la récession, demeure en croissance. Cependant, la fragmentation actuelle du marché, que ce soit au niveau des différents systèmes d'exploitation, des plateformes, ou encore l'apparition de nouveaux standards (notamment le HTML5), amènent les responsables du marketing digital à faire de nombreux choix dans le but d'atteindre leurs objectifs.

Aujourd’hui, nous allons parler des sites mobiles et des applications. En effet, comment faire son choix lorsqu'on se lance sur les mobiles? Un site mobile vaut-il mieux qu'une application? Ainsi, nous verrons quels sont les avantages et inconvénients de chacun, au niveau technologique, financier et marketing.

Je pense que la plupart d'entre vous ont déjà vu cette infographie de MDG Advertising, mais un petit rappel ne fait jamais de mal!

Que nous apprend cette infographie?
Tout d'abord, tout comme un site web, il est possible d'atteindre un site mobile avec une connexion Internet, et en passant par un navigateur. A contrario, l'application est un programme que l'on va installé sur son device. La connexion Internet n'est pas forcément nécessaire (tout dépend cependant du type d'application dont on parle). 

Les sites mobiles présentent plusieurs points forts par rapport aux applications. En dehors d'un coût nettement inférieur (3 à 10 fois moindre en fonction des fonctionnalités choisies pour l'application), les sites mobiles offrent aux annonceurs ainsi qu'aux internautes une interopérabilité entre les systèmes. C'est-à-dire qu'il vous est possible d'atteindre votre site mobile que vous utilisiez un support Apple ou Google par exemple. Toutefois, sachez que ce point n'est plus aussi primordial grâce aux applications hybrides. 
Autre facteur positif: l'évolutivité du site mobile. Contrairement aux applications, les modifications effectuées sur le site seront immédiatement en ligne. Pour les applications, il est nécessaire de suivre un processus de validation, parfois assez lourd d'ailleurs. 

Quant aux applications, une de leur très grande force par rapport aux sites mobiles est qu'elles permettent de solliciter le mobinaute, notamment via les fameuses alertes Push. Elles jouent beaucoup plus sur l'aspect fidélisation. D'ailleurs, sur l'infographie on peut voir que le temps passé sur une application est supérieur au temps passé sur un site mobile: 94 minutes vs 72!

Quoique attention, car en moyenne, un mois après l'installation, 15% des utilisateurs continuent à utiliser l'application. Six mois plus tard, ce taux baisse à 5%. En temps que marketeurs, il est essentiel de savoir entretenir la flamme! Mais ceci est une toute autre problématique :) Il faut également prendre en compte le risque que votre application soit noyée au milieu de centaines d'applications présentes sur le store. 

En conclusion, c'est principalement en fonction de votre objectif que le choix se fera. Si vous souhaitez promouvoir votre contenu et fidéliser, vous pouvez passer par une application. Par contre, si vous êtes plus dans un objectif de conversion et de sensibilisation, privilégiez le site mobile.